Théo Saulnier

Tenté au départ par le design d’espace, Théo Saulnier s’est finalement investi avec un bel appétit dans le domaine du design graphique et s’implique désormais totalement dans le domaine de la communication visuelle en tant que freelance/autoentrepreneur.

Une mise à niveau en arts appliqués (MANAA jusqu’en 2019) c’était à la fois un passeport vers les études artistiques mais aussi pour certains étudiants un temps fort de réflexion permettant de trouver sa voie. C’est ce qui est arrivé à Théo Saulnier.

Un choix pertinent qui a permis à Théo de suivre avec bonheur le cursus proposé par l’IFFDEC.

« Globalement je suis très content de ma formation à l'IFFDEC. Les projets, workshops, les professeurs, les rencontres entre élèves font avancer et évoluer. Ce sont des années passionnantes. »

Notre graphiste a particulièrement apprécié les projets pros, un avant-goût de l’entrée dans la profession. « Les projets étaient bien amenés et présentés comme s’il s'agissait de projets professionnels. Ça aide plutôt bien ! Mention spéciale pour les workshops. Certes, on a plus de libertés que sur un projet pro mais les professeurs ont la même attente que celle que pourrait avoir un client. Ça pousse à se dépasser. Avec les projets pros on évolue d'ailleurs plus vite qu'avec des projets plus scolaires. »

Résolument volontariste, impliqué, ouvert, Théo Saulnier formule des conseils très clairs pour les futurs étudiants. « Nourrissez-vous au maximum de ce que l'école va vous apporter. » Et d’ajouter, « ne comptez pas uniquement sur elle, il s'agit de votre avenir, la différence se joue en parallèle et en complément. Le seul effort, c'est de sortir parfois de sa zone de confort pour se donner la chance de découvrir d'autres manières de comprendre le monde. 

Désormais nantais, Théo Saulnier a négocié la transition avec le monde professionnel en s’adaptant avec pragmatisme. « Au début, c'était compliqué, souvent les employeurs demandent de l'expérience. Sur le court terme, on perd parfois espoir, mais il faut persévérer. En parallèle de mes recherches d'emploi, je me suis investi dans des associations culturelles. C'est finalement dans cette voie que je me suis senti moi-même. Petit à petit, j'avais de plus en plus de projets rémunérés, je me suis donc naturellement dirigé vers un statut de freelance/auto-entrepreneur.
Désormais, Théo Saulnier « fait des illustrations et du graphisme pour la communication visuelle de festivals, d'évènements, d'associations, de magazines/livres et de lieux culturels. Je travaille avec des associations, des entreprises ou des services culturels publiques. J'ai aussi parfois le temps de me consacrer à des projets plus personnels d'illustrations, ou de photographies, et de les exposer. »

Fort de cette passion pour le graphisme avec un agenda bien rempli, une vie professionnelle riche, toujours passionné par l’image, en mode créatif permanent, Théo rappelle, in fine, ce qui pourrait être une philosophie de vie pour tout un chacun. Le seul bon conseil, n'écoutez pas les conseils. Adaptez-les à qui vous êtes. Chacun est différent, on trouve soi-même sa voie, ses limites et son engagement.